Mythes et implications du concept des trois repas par jour

Le comportement alimentaire tel que popularisé actuellement n’a pas toujours été la norme. Le fait de s’en détourner revêt même des vertus insoupçonnées pour l’organisme.

Il faut, peut-être, avoir vécu sur une autre planète que la terre pour ignorer le concept des trois repas journaliers. Tant le fait de manger matin, midi et soir s’est inscrit dans le quotidien des hommes à travers le monde. À tel point que ceux qui n’obéissent pas à cette routine alimentaire sont, d’une certaine manière, perçus différemment que les autres.

Pourtant, l’humanité n’a pas toujours été conditionnée par ce mode d’alimentation popularisé entre autres par la modernité et toutes ces implications, dont les réfrigérateurs, les micro-ondes, etc. La période pré-révolution industrielle était en effet marquée, d’un point de vue alimentaire, par un certain rationnement des repas. De telle sorte que seule une poignée de personnes pouvait s’offrir trois repas en 24 heures. Et le cas échéant, il s’agissait d’une alimentation assez légère pour l’essentiel.

Routine galvaudée

Cela n’avait rien à voir avec le festin auquel s’adonnent les gens de nos jours, avec parfois des menus aussi longs que le bras. Mais les temps ont changé depuis le 17e siècle. Manger trois fois par jour est devenu une norme. D’autant avec les journées désormais marquées par des temps de travail. Il faut donc se nourrir pour compenser les efforts. Surtout pour ceux qui ont des charges de travail plus grandes que les autres.

Hélas, cette routine a fait naître au fil des années, certains abus. D’aucuns vivent pour manger, au lieu de manger pour vivre, comme le dit assez trivialement un célèbre aphorisme. Sans compter que la qualité des aliments ingurgités n’est pas toujours irréprochable. À preuve, bien des maladies sont aujourd’hui en lien avec ce que les gens consomment et la façon dont ils s’y prennent.

Mauvaise interprétation de la faim

Par ailleurs, beaucoup ignorent encore que la faim est aussi une sensation provenant de la psychologie humaine, à combler. De fait, manger devient presque un réflexe pour peu que l’on ait de la nourriture à proximité. Alors que résister s’avère bien plus souvent que l’on ne le pense, bénéfique pour l’organisme. Il n’y qu’à voir les vertus du jeûne intermittent, qui participe d’une bonne régulation du processus de gestion des aliments par le corps, selon de nombreux spécialistes.

Mais encore faudrait-il avoir habitué son organisme à un rythme circadien conforme afin de pouvoir s’y adonner. Le cas contraire, cela s’assimile à une privation préjudiciable pour la santé.

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