Peut-on se passer de la consommation de poisson ?

Espèce menacée d’extinction, la nécessité du poisson dans l’alimentation humaine fait de plus en plus débat. D’autant que les aliments de substitution ne manquent pas. Alors, le poisson est-il incontournable pour la santé ?

Avec plus de 100 espèces différentes répertoriées à travers le monde, le poisson est omniprésent dans l’alimentation humaine. On le retrouve dans les assiettes partout ou presque. Et pour cause, ils sont présents aussi bien dans les mers que dans les eaux douces. Quand il n’est disponible dans ces points, le poisson peut être cultivé grâce à l’aquaculture. Il s’agit donc d’une ressource très prisée par l’homme et dont les bienfaits sur l’organisme sont documentés.

Des avantages indéniables

Le poisson est fortement conseillé pour l’alimentation en raison de sa teneur en protéines. Notamment pour les enfants qui en ont besoin pour leur croissance. Ces vertébrés sont également connus leur apport en oméga-3, ces acides gras indispensables dans la régulation du cerveau et de l’équilibre mental plus généralement. Une étude scientifique a d’ailleurs démontré à cet effet que plus l’on consomme du poisson, plus la matière grise a tendance à se développer. La relation entre la santé du cerveau et la consommation du poisson est si imbriquée que les spécialistes recommandent d’en consommer au moins une fois par semaine dès l’âge adulte.

Par ailleurs, d’autres nutriments présents dans le poisson tel que le sélénium pourraient contribuer à la prévention de certains troubles dont : l’Alzheimer, le cancer, entre autres.

Un aliment pas toujours sain

Si s’en nourrir est sain pour l’organisme, le poisson en lui-même n’est pas toujours sain. À l’instar de plusieurs aliments, le poisson peut pâtir à bien des égards de la façon dont il a été cultivé ou même de son milieu naturel de vie. En effet, la mer est de plus en plus polluée par divers déchets et cela n’épargne pas les poissons. Certaines espèces plus que d’autres. C’est le cas notamment des poissons rouges ou ceux de la famille des cichlidés dont la durée de vie est plus longue. Ce qui les expose davantage au mercure ou à des métaux lourds comme le biphényle polychloré (PCB). C’est pourquoi il est conseillé aux femmes enceintes ou à celles qui allaitent d’en consommer le moins possible.

Les avantages à la consommation du poisson sont sans conteste. Mais son caractère épuisable impose de réfléchir à des alternatives tout aussi bienfaisantes pour l’organisme. La survie de l’espèce humaine en dépend.

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