Ce fruit comestible se révèle très bénéfique pour l’organisme grâce à la panoplie de nutriments dont il regorge.
Les États-Unis sont peut-être l’un des pays les mieux indiqués pour parler de la pomme. Après tout, il s’agit de loin, du fruit le plus consommé sur place, selon les données du Service de recherche économique du Département de l’Agriculture, actualisées en 2023.
Elles révèlent en effet, une consommation totale moyenne d’environ 12 kg de pommes et dérivés (pomme fraîche, jus, pommes en conserve, séchées ou surgelées) par personne. Alors quand le New York Times (NYT) consacre un dossier à la pomme, cela vaut sans doute la peine d’en prendre note.
À en croire le quotidien new-yorkais, le fruit originaire de la région d’Asie centrale et connu pour ses différentes variétés de couleurs, dispose de qualités insoupçonnées, presque aussi importantes que l’étendue de son poids (au-delà d’un kilogramme), dans sa forme la plus extrême.
Une alliée minceur
Et oui, contrairement aux idées reçues, la pomme peut devenir une alliée dans la quête d’une silhouette plus svelte en raison de sa forte teneur en pectine, fibre soluble réputée pour ses actions pour la ligne. Elle permet la régulation du transit intestinal.
De plus, la pectine limite l’absorption rapide des sucres et des graisses lors de la digestion. Autant dire un bénéfice pour la glycémie. De façon générale, consommer régulièrement des pommes permet d’augmenter les probiotiques bénéfiques pour la santé, tout en réduisant les bactéries pathogènes.
« Cela pourrait conduire à une meilleure santé globale », affirme Marie van der Merwe, scientifique en nutrition à l’Université de Memphis, interrogée par le New York Times. Il serait cependant une erreur de limiter les bienfaits de la pomme à cela.
Une amie de notre santé
Tant ses vertus s’étendent jusqu’au cœur. Riche en polyphénols – des molécules naturelles –, dont les flavonoïdes, elle intervient dans le processus de dilatation des vaisseaux sanguins.
De quoi aider dans la prévention des risques cardiovasculaires comme les AVC, comme en témoigne Nicola Bondonno, chercheur postdoctoral à l’Institut danois du cancer et coauteur de plusieurs études sur les pommes, dans les colonnes du NYT.
Le fait de consommer ne serait-ce qu’une demi-portion de pomme par jour peut contribuer à réduire le risque de maladie, selon une étude consacrée à cet effet et publiée en août dernier dans l’American Journal Of Clinical Nutrition ».
À condition toutefois de le faire avec la peau, bien lavée évidemment, afin de prévenir toute ingestion de pesticide.