Traçabilité de la vaisselle réemployable : grand défi de la loi AGEC

Les chaînes de restauration rapide sont à un tournant de leur histoire. A partir du 1er janvier 2023, elles devront remplacer les emballages jetables à usage unique par de la vaisselle réemployable pour les repas servis sur place. Inscrite dans le cadre de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC), cette évolution réglementaire pousse les restaurateurs à se réorganiser pour optimiser la gestion et la traçabilité de leur vaisselle.

Depuis le 1er janvier, les chaînes de restauration rapide (fast-foods, boulangeries, sandwicheries, cafétérias…) accueillant plus de 20 couverts en places assises doivent abandonner la vaisselle jetable pour passer de la vaisselle réemployable. Une exigence réglementaire issue de la loi AGEC afin de protéger l’environnement. Cette évolution répond aussi à une demande des consommateurs, dont les attentes en matière de développement durable grandissent fortement ces dernières années.

La fin de l’utilisation des emballages jetables à usage unique peut sembler logique quand on sait que la restauration rapide produit à elle seule 220 000 tonnes de déchets par an, selon l’agence de l’environnement de la maîtrise de l’énergie (ADEME). Le transfert vers le réemploi est donc une démarche RSE et environnementale très impactante.

Mais ce transfert entraîne une transformation profonde du modèle économique de la restauration, et les acteurs du secteur doivent se réinventer face à de nouveaux enjeux stratégiques, technologiques et opérationnels.

Premier défi : gérer et optimiser des stocks de vaisselles réemployables plus encombrants. La vaisselle répondant aux critères de la loi AGEC ne se plie pas et occupe donc plus de place. Son cycle de vie est également différent puisque les contenants alimentaires doivent être lavés et désinfectés avant d’être réutilisés en salle. Enfin, les restaurateurs doivent connaître en temps réel le niveau de leurs stocks afin de pouvoir servir leurs clients.

Le second défi vise à minimiser les pertes et vols de vaisselle réemployable dans les restaurants. Chaque mois, les restaurateurs égarent 25 à 45% de leur stock. Un contenant sur trois est mal trié et jeté dans les poubelles. Le dernier tiers est tout simplement volé. Et cela a une conséquence financière, puisque le rachat de vaisselle imposé par la loi AGEC peut coûter jusqu’à 3 000 euros par mois, selon les restaurations, sans parler de la mauvaise image qui leur est accolée si leurs contenants se retrouvent à errer dans la nature.

Afin de pallier ces difficultés, et se conformer à la loi, les professionnels doivent avoir les moyens d’assurer le réemploi, la consigne et la traçabilité de leur vaisselle. Ils ont également besoin de dispositifs les aidant à s’adapter à cette révolution tout en protégeant leur rentabilité et sans alourdir le geste métier.

De nombreux outils ont justement été déployés par des experts, comme l’opérateur de technologies digitales pour les entreprises, Hub One, qui vient de lancer sa solution dédiée à la traçabilité Hub One GreenTrack.

Cette offre propose une solution logicielle et matérielle permettant de suivre les stocks en temps réel. Cela permet aux restaurateurs d’assurer le service et ce à toutes les étapes : livraison dans le restaurant, inventaires, localisation dans les poubelles, phase de lavage…

Une traçabilité qui s’étend jusqu’au recyclage de la vaisselle. Le matériel, un terminal mobile équipé d’un lecteur RFID, est facile à prendre en main par les équipes et va permettre aux restaurants de gérer leurs stocks en quelques secondes.

Hub One GreenTrack se compose aussi d’une solution matérielle, la table de lecture anti-fraude, associée à son logiciel pour sécuriser la vaisselle du restaurant, c’est-à dire réduire les vols et pertes de vaisselle.  Cette table de lecture est intégrée au comptoir et permet d’associer instantanément la vaisselle d’une commande à une personne pour appliquer une consigne, un prêt ou un voucher personnalisé. Exclusivité Hub One, ce matériel a été conçu spécialement pour répondre aux besoins du secteur sans modifier le geste métier, sans besoin de ressources supplémentaires ni impact sur le parcours client.

 

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