Écologie : 53 % des Français prêts à renoncer à leur voiture pour la planète

Une autoroute bondée de voitures aux Etats Unis

 

Selon un récent sondage Harris Interactive pour RTL et M6, au moins 53% des Français se disent prêts à renoncer à leur voiture pour le bien de la planète. Trois quarts des sondés assurent avoir même modifié leur comportement depuis le début du mouvement écologiste mondial.

L’écologie gagne du terrain dans le monde et particulièrement en France depuis plusieurs mois. Les citoyens français seraient même prêts au sacrifice suprême pour la santé de la Terre. Selon un sondage Harris Interactive, réalisé en ligne les 28 et 29 août auprès d’un échantillon représentatif de 1 066 personnes, au moins 53% des Français se disent prêts à « ne plus utiliser de véhicules individuels ». Aussi, 65 % seraient disposés à « ne plus prendre l’avion », 82 % à « consommer moins de viande », 95 % à « se passer des objets en plastique à usage unique » et 97 % à « trier leurs déchets ».

Mobilisés pour la planète, mais pessimistes

En outre, 72 % des sondés assurent s’être « davantage intéressés aux enjeux d’écologie et avoir modifié leur comportement dans ce sens », depuis la dernière prise de conscience mondiale pour l’urgence environnementale. Ce chiffre monte même à 89 % dans la tranche 18-24 ans. Ceux-ci sont en pointe dans les mobilisations sur les questions de réchauffement climatique, à travers notamment la grève pour le climat initiée par la jeune suédoise Greta Thunberg.

Cette volonté d’en faire davantage pour la planète n’empêche pas, malheureusement, les sondés de manifester de l’inquiétude. Ils se montrent globalement « pessimistes pour l’avenir de la planète », mais avec de fortes différences selon l’âge. Tandis que 59 % des 18-24 ans sont « optimistes » seulement 23 % des 65 ans et plus croient que la situation de la Terre peut encore changer favorablement. Ce pessimisme trouve largement son origine dans l’inaction des politiques.

L’écologie va compter pour les prochaines municipales

Harris Interactive estime que cette montée des préoccupations écologiques devrait trouver une nouvelle traduction aux municipales, en faveur des verts d’EELV qui ont enregistré une belle percée aux dernières élections européennes. Pourquoi ? La « préservation de l’environnement » arrive en effet en deuxième position des thématiques qui vont le plus compter dans le vote, avec 36 %. Elle est à égalité avec la sécurité, mais plus souvent placée en première position. L’écologie se place toutefois derrière les impôts locaux, à 39 %.

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