Vrac alimentaire : limiter emballage et gaspillage

emballage alimentaire

Dans une logique de développement durable, les consommateurs adaptent leurs comportements d’achat. La tendance est aujourd’hui au vrac, une façon pour les grandes enseignes et les épiceries spécialisées de distribuer leurs produits sans emballages. Cette pratique gagne de plus en plus de terrain en France. Elle devient un véritable enjeu pour les industriels de l’alimentation.

La pratique du vrac se développe en parallèle du développement du bio. Il est devenu courant, pour la plupart des ménages français, d’abandonner les produits avec des emballages classiques, pour se tourner vers la vente en vrac. Un moyen de limiter son empreinte écologique, et de réduire le gaspillage alimentaire.

L’idée s’inscrit dans une logique de développement durable. Le consommateur achète uniquement ce dont il a besoin en terme de quantité. Dans une enquête réalisée par l’institut Nielsen, organisme spécialisé dans l’étude des comportements d’achat, il est démontré que plus d’un tiers des Français achètent des produits en vrac.

Un mouvement qui concerne la majorité des produits

Les consommateurs de vrac n’achètent pas seulement des fruits et légumes. En plus de l’alimentaire, le vrac touche presque tous les produits de consommation (ménagers, hygiènes…). Face à ce développement grandissant, la grande distribution s’est elle aussi adaptée.

Pour réduire ses emballages, Carrefour autorise désormais les clients à venir avec leur propre contenant. Ainsi, ils peuvent acheter et emballer eux-mêmes les produits des stands (poissonnerie, boucherie, fromagerie…). D’autre part, l’enseigne Franprix expérimente le vin et la lessive à la tireuse.

Vérifier la source d’approvisionnement

Proposer des produits sans emballages est un excellent moyen de réduire la production de déchet. On ne peut pas contester ses bienfaits en matière de développement durable. En revanche, un produit sans emballage est un produit sans étiquette, donc sans traçabilité.

Il est donc pertinent de vérifier les sources d’approvisionnement, quitte à choisir le bon distributeur, afin de maîtriser le plus possible la chaîne de consommation.

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