Gironde : Six communes adoptent des barquettes végétales dans leurs cantines

barquette plastique translucide contenant melon

En Gironde, près de Bordeaux, six communes ont décidé d’aller en croisade contre une habitude liée à la consommation collective : l’utilisation des barquettes plastiques dans les cantines. Ces six communes souhaitent faire disparaitre complètement ces contenants plastiques au profit de barquettes 100% végétales. Et le combat est déjà en train d’aboutir puisque ça fonctionne bien.

Les barquettes plastiques, un danger pour les enfants

Six communes de Gironde regroupées au sein du SIVOM du Haut-Médoc, ont décidé d’aller en croisade contre les barquettes plastiques de leurs cantines. Ces barquettes plastiques représentent un réel danger pour les enfants. C’est ce qu’explique Béatrice de François, Maire de Parempuyre et présidente du SIVOM : « Nous savons tous aujourd’hui, et les études l’ont démontré, que le plastique, quand c’est un peu abîmé, il y a des nanoparticules qui peuvent se détacher et entrer dans l’alimentation. Et les effets à plus ou moins long terme, notamment sur des enfants, ne sont pas forcément très bons ». Ce constat a poussé le collectif SIVOM du Haut Médoc à supprimer ces barquettes plastiques au profit d’autres plus écologiques et saines. « L’idée c’est de travailler à la sécurité alimentaire avec un contenant qui soit complètement neutre, notamment les contenants qui servent au chauffage de plats est dangereux pour la santé », a confié Mme le Maire.

Les nouvelles barquettes 110 végétales bientôt généralisées

Les nouvelles barquettes ont été réalisées par une entreprise française. Elles sont à 100% composées de fibres végétales, donc moins nocives à la santé des enfants. Autre avantage, elles sont entièrement recyclables. En effet, une fois utilisées, elles peuvent être déchiquetées pour obtenir du compost.

Si les résultats sont aujourd’hui satisfaisants, la tâche n’a pas été facile pour les initiateurs du projet, comme le souligne Wilfried Rafis, le directeur des cuisines centrales des villes : « On a rencontré pas mal de soucis techniques au début, c’est pour ça qu’on a mis pratiquement un an avant de stabiliser le process. Les premiers soucis que nous avons rencontrés se situent dans l’étanchéité. C’est un produit en papier. Lorsque vous le mettez en contact avec de l’eau, cela se termine en boule de papier. Cela se déchire et s’écrase. Depuis juin 2017, nous le testons grandeur nature sur l’école Jean Jaurès de Parempuyre et le concept fonctionne. »

Aujourd’hui l’équipe du SIVOM du Haut Médoc est en train de généraliser sa méthode à toutes les cantines de la région, et bientôt au-delà.

Laisser un commentaire