La marche doit répondre à un certain nombre d’exigences prouvées par des spécialistes en santé physique, pour atteindre ses objectifs de bien-être.
Contre toute attente, il se révèle que tout le monde ne sait pas marcher. Bien évidemment, nous avons tous certainement appris, à force de chutes et de rechutes à l’enfance, à nous servir de ce moyen de locomotion qui paraît simple après l’avoir totalement intégré.
Mais toujours est-il que cela ne définit pas un bon marcheur. Car la marche en tant qu’activité physique obéit à des codes bien plus subtils que le fait de balancer sa jambe l’une après l’autre afin de se déplacer d’un point A à un point B.
C’est en tout cas une nécessité d’en connaître les prescriptions si la finalité concerne la jouissance de ses retombées sur la santé. Et à cet effet, celles-ci s’avèrent non négligeables au regard des préalables à la fois financiers et logistiques inhérents à une marche.
L’organisme américain à but non lucratif « American Heart Association » indique ainsi, selon des informations citées par le Wall Street Journal (WSJ) que marcher d’un bon pas pendant au moins 150 minutes par semaine permet non seulement d’améliorer la qualité du sommeil et les capacités mémorielles, mais aussi de réduire significativement les risques de maladies cardiaques et de diabète.
Un savant équilibre entre posture et mouvement
Elle favorise également la santé osseuse et aide à maintenir un poids stable. La marche est d’autant plus importante dans le contexte américain que plus d’une personne sur quatre (25,3%) ne pratique aucune activité physique en dehors de son travail aux États-Unis, à en croire une étude majeure menée par les Centres pour le contrôle
Un tel tableau fait régner la sédentarité préjudiciable pour l’organisme. Mais comment marcher d’un bon pas ? Le Dr Seth Cheatham, médecin-chef et directeur médical des sports à l’Université du Commonwealth de Virginie explique au Wall Street Journal que tout doit partir de la posture.
Le corps doit être droit, les épaules détendues, le bassin maintenu en position neutre. Il précise que les muscles du centre du corps, souvent négligés, jouent un rôle crucial dans le maintien de cette posture idéale.
Une combinaison d’intensité et de régularité
« Gardez votre menton parallèle au sol et fixez votre regard à 3-6 mètres devant vous », ajoute-t-il, mettant en avant l’importance de poser son regard à un endroit susceptible d’éviter au marcheur une charge au niveau du cou par exemple.
Afin de s’assurer de l’intensité de sa marche, la Dr Marie Kanagie-McAleese, pédiatre au Centre médical Upper Chesapeake de l’Université du Maryland conseille dans les colonnes du WSJ, le « test de la conversation ».
Autrement dit, tenir une conversation pendant cet exercice. Moins la parole est aisée, plus vous êtes dans le bon tempo. « Vos chaussures de marche devraient être la plus grande paire que vous possédez », affirme Tommy O’Gorman, responsable d’un magasin Fleet Feet, soulignant l’importance de choisir des chaussures adaptées.