Prisés dans plusieurs pays pour leur apport calorique, les sodas n’en restent pas moins dangereux pour la santé, celle des enfants en particulier. En cause, leur forte teneur en sucre, cause de nombreux maux pour l’organisme.
On compte plus les bouteilles de Coca-Cola écoulées par la firme éponyme chaque jour à travers le monde. Tant la boisson – entre autres produits de la marque – rencontre du succès. Mais elle est également de plus en plus mal perçue par l’opinion, même si l’entreprise productrice tente par divers procédés de lui donner une image plus soft.
Le Coca-Cola est en effet considéré par l’opinion comme une des boissons responsables de la flambée de l’obésité dans le monde. Et à juste titre d’ailleurs. Car si les données manquent encore à propos du lien direct entre le Coca et l’augmentation de la charge pondérale, la part du sucre massivement présent dans les sodas, dont le Coca, dans la manifestation de l’obésité, est largement documentée. Ainsi que le révèle une récente étude datée de 2019 publiée par la T. H. Chan School of Public Health de l’Université américaine d’Harvard.
Maladies chroniques
Les chercheurs sont partis d’un constat simple : la quantité de sucre présente dans les sodas. À raison de 35 grammes par boîte de 330 millilitres, le Coca-Cola se situe seulement à 15 grammes du seuil maximal de quantité de sucre à consommer quotidiennement, selon l’OMS. Or, il n’est pas rare de voir des gens carburer littéralement à cette boisson ou à tout autre soda d’ailleurs. Dans ces conditions, le risque de maladies chroniques dont le diabète ou même le cancer augmente au fur et à mesure de la consommation. Pire, les données de la T. H. Chan School of Public Health d’Harvard estiment à 21% le risque de mort prématurée pour toute personne buvant deux boissons sucrées par jour ou plus.
Adopter les fruits
Les enfants et adolescents dont le nombre en situation d’obésité dans le monde était de 124 millions en 2016 contre seulement 11 millions 40 ans plus tôt selon l’OMS, sont de ce fait, une cible à éloigner le plus possible des sodas et des boissons sucrées en général, à en croire Djibril Traoré, spécialiste en nutrition humaine et chercheur au projet Usaid/Fpl. Il conseille comme alternative d’adopter les fruits qui ont la vertu de contenir du sucre naturel. À défaut de se passer du sucre dont le rôle reste essentiel pour redonner de l’énergie à l’organisme.