La vile du sud-ouest de la France promeut une initiative destinée à inciter à une consommation éco-responsable des matériels électroniques entre autres.
Il n’y a pas meilleur moyen d’encourager les gens au changement de comportement que de les inciter financièrement. C’est encore plus vrai dans le cadre de la lutte contre les comportements et autres actions climaticides que beaucoup rechignent encore à abandonner malgré des conséquences de plus en plus prégnantes sur le cours de la vie. Le plus souvent parce que les impacts du changement climatique leur paraissent encore bien trop abstraits.
Quoi qu’il en soit, les alertes se font davantage pressantes chaque jour et l’humanité doit absolument changer de cap. Cela passe par l’adoption d’habitudes de consommation plus responsables et moins destructrices pour la planète. C’est le sens de la prime réparation instituée à Toulouse et ses agglomérations à l’endroit des populations.
Éviter le gaspillage
Financée par Toulouse Métropole, elle consiste pour les autorités locales à participer financièrement à la réparation des micro-ondes, lave-linge, smartphones et autres téléviseurs des populations. De telle sorte que ces dernières n’ont à payer que 70% du coût nécessaire à la manœuvre, dont 100 euros dans le meilleur des cas. De quoi permettre pour exemple à des matériels électroniques abandonnés dans les placards et au sous-sol, à la merci de la poussière, de retrouver une seconde vie.
À cet effet, les données citées par le journal 20 Minutes estiment à 50 millions au moins, le nombre de smartphones en souffrance actuellement au sein des ménages français. Les propriétaires aidés par la société de la surconsommation, étant toujours prompts à en changer au moindre souci. Or, les appareils concernés sont souvent toujours récupérables, pour peu qu’un initié s’en saisisse. Une tâche à laquelle sont appelés les 800 acteurs du groupement des « répar’acteurs » déployés en Occitanie par la Chambre des métiers et artisanat du département de Haute-Garonne dans le cadre l’initiative.
Plébiscite
Le projet rencontre un franc succès, au regard des premiers retours reçus par ses initiateurs. Il a notamment profité à 178 personnes en deux mois, entre fin octobre et la fin de l’année écoulée. Soit 7 350 euros reversés aux concernés, selon Gnadang Ousmane, en charge de la commission « économie circulaire et déchets » de Toulouse Métropole.
Plus important, la conseillère municipale indique à 20 Minutes que l’idée de faire réparer les objets plutôt que de les jeter en cas de dysfonctionnement semble désormais peu à peu infuser le quotidien des populations. De quoi participer à la préservation des ressources nécessaires à leur fabrication.