La substance omniprésente dans l’alimentation peut être source de nombreux désagréments pour la santé. Mais son sevrage n’est guère sans inconvénient.
Il est de ces aliments dont on ne saurait vraiment se passer malgré leur caractère potentiellement dangereux pour la santé. Le sucre semble bien en faire partie. Cela tient même d’une certaine logique, au regard de la forte présence de cette substance dans l’alimentation. De sa forme naturelle obtenue à partir du miel, du sirop d’érable ou des fruits entre autres, à celle industrielle, le sucre sert énormément en cuisine. Tantôt pour accompagner son café, tantôt pour agrémenter sa pâtisserie.
L’organisme y trouve sans conteste une satisfaction. La sensation du sucré dans la bouche étant une des plus agréables qui soient. Au-delà de cela, le sucre compté parmi les glucides apporte de l’énergie au corps. Il est d’ailleurs conseillé d’en prendre lors d’épisodes de vertige. Grâce au sucre entre autres, le cerveau secrète de la dopamine, du nom de cette substance chimique responsable de l’état de plaisir chez les hommes de même que chez certains animaux.
Un faux-ami
Le sucre est donc très bénéfique pour l’organisme. Mais les ravages de sa trop grande consommation sur la santé ne doivent pas être passés sous silence, même si l’idée d’une addiction à cette substance ne fait pas (encore ?) consensus. Son rôle dans les troubles de l’hypertension et des maladies cardiovasculaires à travers son influence sur le taux de cholestérol est bien documenté. Il en est de même de sa responsabilité dans l’obésité, ce fléau commun à de nombreux pays développés.
Autant de raisons qui militent pour la réduction de la consommation du sucre. Et cette recommandation des spécialistes de santé semble trouver un écho favorable dans plusieurs pays à travers le monde. À l‘image du Royaume-Uni qui a vu sa consommation de sucre chuter fréquemment au cours des dernières années, selon des informations de BBC.
Une décision pas si simple
Reste que se priver du sucre n’est pas simple. Les effets secondaires d’un tel acte sur la santé sont nombreux, allant des sautes d’humeur à la fatigue, sans oublier les maux de tête, selon une description du professeur associé en biologie à l’université de Birmingham James Brown sur la BBC. Le plus difficile dans cette privation tient, selon le scientifique britannique, aux raisons encore floues de ces conséquences.
Alors oui, il est conseillé de réduire sa consommation en sucre. Mais cela devrait se faire suivant un certain équilibre.