Qu’elle soit d’origine végétale ou animale, l’huile reste omniprésente dans le quotidien en cuisine. Mais comment s’assurer d’en utiliser la meilleure possible pour sa santé ?
On le répète assez souvent : l’abus en toute chose nuit. C’est encore plus vrai dans le cadre alimentaire, s’agissant de l’huile principalement. Elle a beau avoir été extraite avec tous les soins du monde, l’huile reste un aliment à forte teneur en graisse. Indispensable dans l’organisme pour lequel elle contribue en apport calorique, cette substance peut aussi causer d’énormes dégâts de santé en cas de surabondance.
Les graisses saturées en l’occurrence sont à éviter au-delà d’un seuil journalier de 20 g pour les femmes et de 30 g pour les hommes, à en croire les autorités sanitaires du Royaume-Uni, parce que susceptibles de provoquer un accident cardiaque. C’est notamment pour cette raison que l’huile de coco a perdu depuis quelques années, sa cote dans les rayons de supermarché. Longtemps présentée comme un aliment vertueux sans preuve scientifique d’ailleurs, elle est de plus en plus déconseillée pour la cuisson en raison de sa forte composition en graisses saturées (jusqu’à 90%), selon Alice Lichtenstein, professeur Gershoff de science de la nutrition à l’université Tufts du Massachusetts aux États-Unis.
Le piège de l’évitement des graisses saturées
L’huile de coco à l’instar de plusieurs autres huiles riches en graisses saturées, garde une vertu d’élimination du mauvais cholestérol (désigné par LDL pour les lipoprotéines de densité basse) du corps grâce à sa composition en acide laurique. Cela est toutefois nuancé par le risque que peut représenter cet acide gras pour le foie notamment, tel que le fait remarquer Taylor Wallace du département de nutrition de l’université américaine de Virginie. Autant dire que le fait d’éviter une huile basse en graisses saturées ne suffit pas pour préserver sa santé. Il faut toujours y aller avec modération.
L’huile d’olive, la panacée ?
D’autres propriétés telles que la composition en graisses polyinsaturées et monoinsaturées devraient guider le choix de l’huile idéale pour l’alimentation, selon les nutritionnistes. Car, le risque de maladies cardiovasculaires reste limité avec ces types d’acides gras présents dans les huiles végétales et les noix, entre autres. Et de ce point de vue, l’huile dérivée de l’olive apparaît comme l’idéale. Très grandement produite en Europe et plébiscitée par le régime méditerranéen, l’huile d’olive, celle extra vierge riche en vitamine E notamment, est l’une des plus saines au monde pour la consommation.