Malgré le contexte actuel du confinement entraîné par la crise sanitaire du coronavirus, la France n’oublie pas ses ambitions écologiques. Dans une publication au journal officiel ce jeudi 23 avril, le gouvernement a dévoilé la feuille de route de son plan de « mix énergétique » qui vise à développer la part qu’occupent les énergies renouvelables dans la production énergétique du pays.
Transition énergétique : un objectif de neutralité carbone fixé pour la moitié du siècle
Face à cette crise sanitaire sans précédents, nombreux sont ceux qui se posent la question de la responsabilité humaine dans cette crise. Le changement climatique et la présence invasive de l’Homme dans certains milieux ont profondément changé l’écosystème des environnements. Alors que la crise du Coronavirus est encore loin d’être terminée, il faut d’ores-et-déjà se pencher sur le monde demain. Des changements majeurs doivent être initiés par les décideurs mondiaux et cela passe, notamment, par une transition écologique durable de nos sociétés.
En France, le gouvernement a fixé, dans les objectifs de la feuille de route, d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Interrogée à ce sujet, la ministre de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, déclare que « Ces textes écologiques structurants, qui impliquent la décarbonation de tous les secteurs d’activités incarnent notre volonté intacte de poursuivre la transition écologique de notre pays« .
Pour le président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), Jean-Louis Bal, il s’agit là d’un « moment particulier de notre histoire », qui « confirme l’engagement de la France dans la transition énergétique« . Cependant, il appelle à rester vigilants « aux moyens mis en œuvre » pour atteindre les objectifs de ce plan de transition écologique.
Cet avertissement a été grandement suivi pas de nombreuses organisations écologistes, qui dénoncent l’irrationalité de ces mesures pour répondre à un contexte climatique de plus en plus critique. En effet, dans un communiqué commun, différentes associations ont critiqué vivement ce plan mis en place par l’État : « le gouvernement s’est refusé à intégrer les mesures complémentaires nécessaires à l’atteinte des objectifs climatiques – pourtant insuffisants – et de baisse de la consommation d’énergie de la France« .
De grandes entreprises françaises s’engagent pour préserver l’environnement, comme le fonds d’investissement HLD dirigé par Jean-Bernard Lafonta qui accompagne des sociétés spécialisées dans les nouvelles énergies décarbonées (TSG, Werner Sthur…) ou bien sensibilise à l’importance de protéger l’écosystème (Fonds HLD Méditerranée).