Post-confinement : le Club des villes et territoires cyclables travaille sur la stratégie vélo

Une jeune fille à velo.

 

La ministre de la Transition écologique et solidaire, Élisabeth Borne, a demandé au Club des villes et territoires cyclables, aux côtés des services de l’État et des acteurs associatifs, de recueillir les manifestations d’intérêt et les initiatives en faveur du vélo pour la période post-confinement. L’idée est de proposer des aménagements cyclables temporaires.

Une solution de déplacement écologique et peu coûteuse

Après le confinement, la population pourrait bouder les transports en commun par crainte d’une éventuelle contamination. Elle se tournerait alors vers des alternatives comme le vélo, un moyen de locomotion qui favorise la distanciation sociale. Ainsi, le vélo apparaîtra comme une solution de déplacement cohérente, en plus d’être écologique et peu coûteuse. Le vélo permettrait aussi le retour de la forme physique après une période de sédentarité presque totale.

Face à cette perspective, de nombreux experts et associations d’usagers du vélo comme la FUB mettent en avant l’utilisation de ce moyen de déplacement dans la période post-confinement. Dans ce cadre, ils proposent de s’appuyer sur les principes de « l’urbanisme temporaire » pour créer simplement et rapidement des pistes cyclables dans les villes. Pour répondre à l’appel de ces acteurs du transport durable, la ministre de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, a demandé à Pierre Serne, président du Club des villes et territoires cyclables (CVTC), de « coordonner le travail avec les collectivités et pouvoir faire lever les éventuels obstacles ».

Les collectivités appelées à manifester leur intérêt éventuel

Le Club a mis en ligne un questionnaire, permettant, en même temps d’identifier les besoins et difficultés administratives ou juridiques, pour installer ces aménagements. « Le vélo sera d’autant plus un moyen de transport adéquat dans une période où l’appréhension de prendre les transports en commun risque de perdurer bien au-delà du dé-confinement », souligne le Club des villes et territoires cyclables. Il appelle donc toutes les collectivités à manifester leur intérêt éventuel à mettre en place de ce type d’aménagements cyclables temporaires. On imagine qu’il peut s’agir autant d’aménagements projetés par les collectivités avant la crise sanitaire, ou spécifiquement imaginés dans le cadre du confinement.

Des solutions d’aménagement qu’on peut réajuster

Par ailleurs, le Club des villes et territoires cyclables est convaincu que la période de confinement doit se présenter comme une occasion d’œuvrer avec les acteurs en capacité de travailler dans les collectivités afin de tester et expérimenter des solutions d’aménagement durables. L’on pourra ensuite mieux les ajuster, garantir une utilisation optimale au moment du déconfinement et pourquoi pas, à terme, les pérenniser.

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