Gayaskin conçoit et développe, depuis plusieurs mois, des vêtements de sport pour femme qui allient design et éco-responsabilité. Le but est de permettre à chacun de mieux consommer sans forcément entretenir un sentiment de culpabilité vis-à-vis de l’environnement.
Des matières cools, des produits jolis et éco-responsables
« J’avais trouvé quelques vêtements pour pratiquer le yoga par exemple, mais je ne me voyais pas courir un marathon dans du coton bio ou du bambou. J’avais besoin de matières très techniques, sans frottement, qui sèchent rapidement, etc. Et si possible avec un design sympa ! C’est comme pour tout : quand les gâteaux bios étaient immangeables, personne ne les achetait, maintenant que c’est aussi bien que le reste, ça a du succès. C’est aussi ça que l’on veut pour Gayaskin, attirer une clientèle qui d’abord, trouverait les matières cools, les produits jolis, puis s’intéresserait ensuite à la démarche et en ferait son vêtement préféré qu’elle garderait pendant des années. Puisque finalement, il n’y a rien de moins éco-responsable que d’acheter un truc et de le laisser au fond du placard. », a expliqué Hélène Deparis, cofondatrice de Gayaskin.
Des vêtements à base de matériaux recyclés
Cette ambition est au fondement de la nouvelle ligne de vêtements de Gayaskin, la marque installée entre le Portugal (confection), l’Espagne (impression) et la France (production). Elle commercialise des leggins et des brassières qui allient superbe design et respect de l’environnement. En effet, les matériaux de fabrication sont issus du recyclage de bouteilles plastique, de filets de pêches et même de tapis. Le plus génial c’est qu’en plus du tissu lui-même, les cordons, étiquettes et autres accessoires sont également à base de matériaux recyclés. « En termes de matière, on utilise des fibres synthétiques recyclées à partir de bouteilles en plastique, de nylon ou de filets de pêche collectés dans les océans », a indiqué Hélène Deparis. La cofondatrice de Gayaskin concède toutefois que : « On essaye aussi d’utiliser au maximum de matière recyclée pour arriver à un taux de 100 %, malheureusement ce n’est pas toujours simple. Par exemple, on mélange les tissus avec un faible pourcentage d’élasthanne, qui est incontournable pour l’élasticité des vêtements de sport ». C’est bien là un moindre mal pour tenir compte de l’efficacité du produit.
Eco-responsable jusqu’au bout de la chaîne
Gayaskin va plus loin encore dans le respect de l’environnement. Car même les teintures et impressions sont certifiées OEKO-TEX (sans solvants, ni produits nocifs pour l’environnement). En outre, afin de limiter son empreinte carbone, la marque utilise les soutes à bagages vides des cars de tourisme (Ouibus, Euroline, Flixbus) pour transporter ses marchandises de Porto à Paris. « En utilisant ce service, on n’ajoute pas de pollution liée au transport puisqu’avec ou sans nous, ces trajets auraient été effectués », fait savoir Hélène Deparis.