Un nombre croissant de consommateurs se détournent des grandes surfaces. Ils tendent à privilégier aujourd’hui la production locale. En achetant en circuit court, la distribution s’affranchit d’un bon nombre d’intermédiaires, et, de ce fait, s’inscrit dans une démarche de développement durable.
La tendance est aujourd’hui au circuit court. Les consommateurs achètent le plus possible leurs produits directement auprès du producteur. D’ailleurs, le mois de février a été témoin d’un défi écologique pour le moins responsable : « février sans supermarché ». Le principe est simple, il incite les consommateurs à ne plus acheter leurs produits en grande surface.
S’affranchir des supermarchés
Les grandes distributions ont permis aux ménages de faciliter leurs achats. Cependant, face à une période critique, au regard des bouleversements climatiques qui touchent notre planète, c’est le développement durable qui est mis à l’honneur. Les consommateurs sont alors avisés de se tourner vers les artisans et producteurs locaux. Le marché local, depuis longtemps abandonné, reprend peu à peu la place centrale qui est lui est due. Poissonniers, bouchers, maraîchers, ces producteurs assurent bien régulièrement un circuit court, qui limite l’intervention d’un seul intermédiaire dans la chaîne de production.
Des structures innovantes
D’autres structures encore permettent l’achat de produits frais. C’est le cas des Amap (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne) dans lesquelles se rencontrent des agriculteurs et consommateurs. Ces associations ont pour but de proposer, à des prix équitables, la vente de paniers de produits, qu’il faut récupérer à une heure convenue au préalable.
Autre alternative au supermarché, les supermarchés coopératifs. Ces surfaces fonctionnent grâce à l’intervention de chacun. Tout le monde peut y faire ses courses, à condition de participer aux tâches nécessaires à son fonctionnement.
Les bienfaits du circuit court
Opter pour un produit traçable et récolté proche de chez vous possède de nombreux avantages. En plus de participer à l’économie locale, le circuit court garantit la provenance et la qualité du produit. Les producteurs sont, de plus, maîtres de leurs prix.
Pour ce faire, il faut néanmoins réapprendre à consommer selon les saisons. Le bilan carbone d’un produit exotique qu’on achète en plein hiver, n’est pas le même lorsqu’il est acheté en été.