Selon une étude réalisée par l’Université de Loma Linda, les végétariens vivent plus longtemps que les mangeurs de viande. Cette tendance serait due au fait qu’ils sont moins exposés au cancer, au diabète et aux troubles cardiométaboliques grâce à leur régime alimentaire, dit sain. Les mangeurs de viande sont eux classés au bas de l’échelle derrière les végétaliens, les végétariens, les pesco-végétariens et les flexivégétariens.
Une étude basée sur l’évolution des biomarqueurs
D’après une étude de l’Université de Loma Linda publiée dans The Journal of Nutrition, moins on mange de viande, plus on est en bonne santé. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont étudié l’évolution des biomarqueurs présents dans le sang, l’urine, les tissus adipeux et d’autres éléments biologiques de notre corps. Les biomarqueurs sont de précieux indicateurs de notre santé. Quand ils sont positifs, cela signifie que nous nous portons bien. Ils interviennent dans la prévention du cancer, des maladies cardiovasculaires ou chroniques et du vieillissement. En outre, les biomarqueurs conditionnent l’utilisation des traitements ciblés et des progrès thérapeutiques majeurs en médecine, tout en permettant de mesurer l’évolution d’une maladie.
840 participants et 5 régimes différents
Le professeur Fayth Miles et ses collègues de l’Université de Loma Linda ont analysé cinq régimes alimentaires différents chez 840 participants. Ces régimes alimentaires sont :
Le végétalien : personne qui suit un régime végétarien strict. Autrement dit, elle ne mange jamais ou presque des œufs, des produits laitiers, du poisson ou de la viande.
Le végétarien : personne qui consomme des œufs et des produits laitiers plus d’une fois par mois, mais ne consomme jamais ou presque du poisson ou de la viande.
Le pesco-végétarien : personne qui mange du poisson au moins une fois par mois, mais ne mange jamais ou presque de la viande.
Le flexitalien : personne qui consomme de la viande et du poisson au moins une fois par mois, mais moins d’une fois par semaine.
Le non-végétarien : personne qui mange de la viande au moins une fois par semaine.
Les mangeurs de viande au bas de l’échelle
Au terme de l’étude, l’équipe de recherche de l’Université de Loma Linda a constaté que les végétaliens avaient les meilleurs résultats au niveau des marqueurs bioactifs qui permettent d’éviter des maladies. En outre, comme les végétariens, les végétaliens présentent un taux élevé de substances phytochimiques (les caroténoïdes, les isoflavones et l’entolactone…) contenues dans les plantes. Enfin, ces deux types de consommateurs détiennent les niveaux les plus élevés d’oméga 3 et les plus bas d’acides saturés.
C’est donc logiquement que les végétaliens arrivent en tête du classement de cette étude. Ils sont suivis par les végétariens et les pesco-végétariens. A la quatrième place, nous retrouvons les flexitariens et à la dernière les mangeurs de viande (non végétariens).
Cette étude prouverait que les végétariens et leurs déclinaisons jouissent d’une bonne santé par rapport aux mangeurs de viande. Par conséquent ils vivent plus longtemps.